C'est le refus de nourriture par l'enfant.
Ce refus de nourriture quand il n'est pas dû à une cause organique ne sera inquiétant que s'il y a arrêt de la prise de poids.
Bien souvent quelques mesures très simples auront raison de cette attitude.
QUE FAIRE ?
D'abord, les horaires fixes des repas seront impératifs, de même que la suppression totale des friandises (bonbons, gâteaux, chocolat) entre les repas, ainsi que les boissons type limonade, schweppes, coca-cola.
Il sera nécessaire d'établir autour de l'enfant une atmosphère calme et détendue.
Il faut pas que chaque repas soit un combat entre les parents et l'enfant.
Il est bon, lorsque la famille a terminé, de débarrasser l'assiette de l'enfant sans cri ni remontrance, et de servir le même menu à chaque repas suivant en appliquant la même technique.
Il est rare que l'anorexie ne cède pas en quelques jours.
Il est parfois difficile de faire appliquer cette méthode en raison de l'obstruction maternelle "mon pauvre petit va dépérir".
Dans certaines communautés, comme dans les pensions ou dans les écoles, on peut essayer de placer cet enfant à côté d'un enfant qui a un solide appétit et qui va essayer de chiper la part de cet enfant anorexique.
En général, cela déclenche un réflexe de défense de la propriété et met fin à cette situation de refus.
Enfin, bien entendu il ne faut pas obliger un enfant, sous prétexte d'éducation stricte, à manger des mets qu'il n'apprécie vraiment pas, en général ceux qui ont un certain degré d'amertume.
Evidemment, un régime varié sera plus gratifiant qu'un régime triste et monotone.
A signaler qu'il existe des médicaments que votre médecin pourra vous prescrire, et qui peuvent exciter l'appétit de l'enfant pendant au moins un certain temps.
SOURCE
http://sante-guerir.notrefamille.com